mardi 14 septembre 2010

Des contenus de visite pour l'iPad

Lors de la soirée iPad du 1er juillet, DR COM Health vous a présenté son expertise en matière de développement de contenus sur iPad : navigation tactile, fluidité des contenus, interactivités.


Depuis cet événement, de récentes innovations, nous permettent de déployer des contenus toujours plus impactants et intéractifs.

Vous n’avez pas été en mesure de participer à cet événement ? Vous envisagez de déployer vos contenus sur iPad en Janvier ? Vous souhaitez véhiculer une image innovante de votre laboratoire dans le cadre d’un lancement de produit ou pour un congrès ? Vous souhaitez monitorer l’activité des vos forces de vente ?

Rencontrons-nous dès maintenant ; Contact : Hélène ROUGERON (helene.rougeron@drcomhealth.com, tél. 01 40 88 00 88.)

Nous pouvons également vous fournir vos iPads (location ou achat). N’hésitez pas à nous consulter.

mercredi 2 juin 2010

Petit coup de Propre

Ca y est j'ai craqué. Mon blog était décidément trop moche. Je vais sur mise en page, sélection d'un nouveau Template vaguement bleu et zou, nous voilà avec un blog tout neuf. J'espère que mon (large) public appréciera.C'est ça qui est magique avec les applications en ligne (cloud computing ou SaaS : software as a service) : aucune compétence requise, pas de formation (à peine ai-je googelisé pour insérer un bout de code qui permet désormais à mes fidèles lecteurs de propager ma bonne parole sur tous les réseaux sociaux de la planète) et je dispose d'une plateforme de blog performante pour...rien. Enfin quasi rien en fait : nom de domaine, accès Internet et un peu de temps pour me dépatouiller avec tout ça au début.
Magnifique donc.
Mais alors quel rapport avec nos affaires ? Justement j'y viens. La question que l'on doit se poser est à mon avis la suivante : est ce que je peux trouver des services similaires à ceux dont je dispose actuellement qui :
a/ Marchent (pré-requis fondamental) ;
b/ Ne nécessitent pas d'installation ;
c/ Ne nécessitent pas de maintenance ;
d/ Sont très abordables (j'ai besoin de faire des économies) ;
e/ Sont fiables ?
La réponse est oui.
Comment tout ça est-il possible ? Tout simplement parce les applications hébergées sont accessibles depuis le web et que l'on paye -généralement à l'usage- une application et un service mutualisé auprès de plusieurs client. Tout ceci est brillamment expliqué dans cette vidéo publiée par SFDC :


Alors quels services sont concernés ? Quasiment tous : de la suite bureautique en passant par les logiciels de retouche photos. En ce qui concerne nos métiers le CRM en mode SaaS s'impose de plus en plus par rapport à son aïeul "Client / Serveur". (Dommage pour les intégrateurs:). Le SaaS permet également d'effectuer des visites distantes (ou Remote E-Detailing) sans limite de bande passante ni limite du nombre d'utilisateurs à des coûts extrêmement bas comparées aux modèles de tarification basés sur de la licence utilisateurs + de la licence clients/serveur + de la maintenance + de l'installation +, etc.
Devant de tels bénéfices, pourquoi l'industrie ne se jette-t-elle (encore) pas dans les nuages ?
Il semble que les entreprises du médicament soient encore très réticentes à déporter une partie de leurs donnés sur des serveurs distants. Non pas parce que les données sont stockées sur des serveurs distants, mais parce bon nombre de laboratoires ont peur de la sécurisation de l'accès entre le poste client et le serveur. Certes, le risque existe, mais il doit-être relativisé, comme le soulignait le DSI d'Essilor en 2008 à propos de la sécurité et du cloud computing : 


"Quand on est ni Areva, ni Thales, il ne faut pas être un paranoïaque de la sécurité, rassure le DSI, pour qui dans les verres de correction, chacun sait tout sur ses concurrents. Pas besoin d'aller fouiller dans les emails. Il suffit de commander des rapports à des sociétés d'études."
Et d'ajouter :
"c'est sur la logistique et les prestations sur mesure qu'il est possible de garder une avance plus durable. D'où l'importance du SaaS, du PaaS (Platform as a Service) et autres cloud computing. « Ces solutions peuvent décharger les entreprises d'une partie de la complexité de leur système d'information, souligne Didier Lambert."
Le cloud computing permet donc de se libérer des contraintes techniques liées à la mise en place et à l'utilisation de solution ou de plateformes informatiques. C'est décidément l'opportunité pour se concentrer sur les problématiques business : Strategies multi-canales, stratégie de contenus, recrutements des professionnels de santé, social média, etc.
Ça vaut le coup de dépoussiérer un peu nos systèmes d'information, non ?

lundi 31 mai 2010

Steve se fiche pas mal du Closed Loop Marketing. Et pourtant...

C'est reparti pour une nouvelle saison. C'est vrai que tout s'agite en ce moment : l'iPad déboule sur le marché français. Quid donc de la visite en Face à Face? Voici quelques éléments de réponse.
Si votre visiteuse médicale préférée vous dit: "J'en ai marre de trimbaler cette tablette PC. En plus ça chauffe, et ça met 2 plombes pour s'allumer !"
Si vous devez maîtriser vos coûts en matériel informatique et que décidément une tablette PC c'est vraiment trop cher ;
Si vous pensez que votre tablette PC ressemble désormais à votre mange disque que vous avait offert votre grand-mère pour Noël 1978 ;
Alors oui, vous êtes prêt- votre laboratoire est prêt - pour le grand saut vers l'iPad.
Certains me disent déjà que cet appareil va révolutionner la visite en Face à Face. Le Closed Loop Marketing va-t-il enfin pouvoir s'épanouir dans l'industrie ? Le chaînon manquant de la visite numérique est enfin trouvé, et c'est Steve Jobs qui l'a inventé.
Néanmoins nulle mention de l'industrie dans les interviews de Steve Jobs. Aucune référence non plus sur le site web d'Apple à la visite médicale, ni à une quelconque application métier, d'ailleurs (http://www.apple.com/fr/ipad/business/).
Steve Jobs aurait-il oublié le Closed Loop Marketing ? Possible. En tout cas la récente brouille entre Adobe et Apple n'arrange pas non plus nos affaires...
Et si finalement la mise en place de l'iPad à destination des réseaux de visite médicale, ce n'était pas si simple ?
Pour répondre à cette (épineuse) question, drcom|health organise une conférence le 1er juillet à 18 heures sur le thème : l'iPad révolutionnera-t-il la visite médicale ?
Nous invitons tous ceux intéressés par le sujet à s'inscrire (dans la limite des places disponibles).
Renseignement : helene.rougeron@drcomhealth.com.

mercredi 23 septembre 2009

L'e-detailing décolle. Mais vers quelle destination ?

Après quelques mois d'inactivité intense, j'ai décidé qu'il fallait continuer l'exercice solitaire qui consiste à publier des billets par l'intermédiaire de ce blog. Mon lectorat fidèle et mon incroyable audience m'ont finalement poussé à revenir vers vous ce soir...pour vous parler de visites distantes.
On les appelle E-detailing, remote E-detailing, e-visites ou téléweb. En tout cas elles sont très en vogue actuellement. Je soupçonne la grippe A et ses cousines aviaires d'être à l'origine de cet engouement.
Mais de quoi s'agit-il en fait ? Au sens strict, il s'agit d'effectuer une visite médicale à distance.
Il s'agit donc pour un délégué d'effectuer une visite médicale par l'intermédiaire d'une application Web. Grâce à Internet, le délégué peut discuter, organiser une vidéoconférence et surtout délivrer du contenu à son client (son aide de vente par exemple). Fini donc les postillons infectés de votre interlocuteur qui viennent s'écraser sur votre nez : plus besoin du FFP2 pour aller voir son client !
Avec la visite distante je préserve ma santé, et celle de mon client.
Vu sous cet angle, il est vrai que c'est un peu court pour vendre un tel dispositif... Quoique : le droit de retrait existe bel et bien dans notre droit et il se pourrait qu'un jour - si une pandémie se déclare - que l'on soit confronté à de réelles difficultés pour accéder au médecin.

La visite distante dispose cependant de réels avantages et ce n'est pas sans raison que l'on assiste actuellement au décollage de ce type de dispositif sur le marché. Parmi ces avantages on peut citer notamment :
  • Une diminution du coût du contact médecin (Eh oui, moins de frais de déplacement et d'hébergement) ;
  • L'augmentation du nombre de contacts par délégué (qui participe également à la diminution du coût du contact) ;
  • Une efficacité comparable à celle d'une visite face à face (mémorisation spontanée des messages clés, satisfaction médecin, etc.)
  • Etc, car la liste des bénéfices n'est pas exhaustive.
La visite distante n'est cependant pas forcément le saint graal de la future décade : si la visite distante est aussi efficace que la visite face à face, elle est cependant beaucoup moins performante. Il ne s'agit pas pour moi de vous embrouiller, mais il convient de considérer un paramètre majeur : le recrutement. Il constitue en effet l'obstacle principal au succès d'un dispositif de visites distantes. C'est souvent là que résident les principaux obstacles.
Il convient en effet de considérer que tous les médecins n'ont pas accès à l'internet haut débit. Ensuite, il convient de considérer qu'un certain nombre de nos clients sont réfractaires à ce type de technologie. Considérons enfin qu'il est très difficile d'obtenir des base de données qualifiées de médecins qui acceptent de jouer le jeu de la visite distante (en France).

A ce stade, si j'étais l'un de mes clients, je me dirais qu'il convient de m'appuyer sur des gens qui disposent d'une réelle expertise en matière de recrutement. J'aurai probablement raison. Mais si le recrutement est une condition nécessaire au succès d'une opération de visite distante, ce n'est pas une condition suffisante.
Si l'on ouvre la boîte de pandore des questions que l'on doit se poser avant la mise en place d'un dispositif en remote e-detailing, on trouvera notamment dans la boîte :
  • Quelle technologie utiliser ?
  • Quel type de dispositif ? (Vais-je utilier ma force de vente terrain pour faire des visites distantes ou vais-je recruter des "e-delégués" ?)
  • Comment dois-je concevoir mes présentations ?
  • Comment vais-je articuler mes visites Face à Face et mes Visites distantes ?
  • Les visites distantes conviennent-elles à tous les types de produits ?
  • Comment vais-je former mes délégués à la visite distante ?
L'ensemble de ces points seront abordés lors de mes prochains posts. En tout cas, ils doivent nous rappeler que la mise en place d'une solution d'e-detailing est un dispositif complexe qui doit-être progressif (c'est à dire phasé) et qui nécessite d'être testé avant d'envisager un déploiement à grande échelle.
C'est donc bien d'un projet de conduite du changement qu'il s'agit. Je vous recommanderai donc de vous appuyer sur des sociétés qui disposent d'une réelle expertise en la matière.
C'est la raison pour laquelle, je reste à votre disposition pour en parler en face à face :)



mardi 30 juin 2009

Please consider the environment before providing your reps with Paper Sales Aids

Non je sais, vous vous dîtes : encore un blog qui va s'éteindre faute d'assiduité de la part de son auteur. Peut-être avez-vous raison. Cependant, je vais quand même publier ce post, car l’autre jour, j’apprends qu’un grand laboratoire du top 20 a décidé de ne pas mettre en place une solution de CLM en Face à Face.
Etrange comportement me direz-vous. Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec vous. Mais alors pourquoi cette décision ?

"Il n’y a - selon le laboratoire-pas de ROI". Comprendre : pas de retour sur investissement.
Après une période de test, et quelques études ou évaluations plus tard, ce laboratoire décide que la mise en place de Tablette PC pour sa force de vente ne rapporte…rien.
Cela m'interpelle car la plupart des laboratoires qui mettent en place une solution de CLM sur tablette PC le font précisément car ils constatent un impact significatif sur leurs affaires...
Peut-être que les tests effectuées par ce laboratoire n'ont-ils pas été effectuées dans les règles de l'art ? Ceci pourrait peut-être expliquer cela ?

Mais passons, car pour moi la vraie question en 2009 c'est de savoir comment on peut encore se passer d'un outil type tablette PC pour la visite Médicale (si l'on prend comme postulat bien sûr qu'on ne se passe pas de la visite médicale) ?

Dans toute démarche de vente, le client exige désormais une offre personnalisée qui intègre ses souhaits, ses besoin et ses contraintes. Comment imaginer désormais que mon banquier ne me fournisse pas une réponse immédiate à mon prêt que je suis venu lui demander ? Comment imaginer que mon agence de voyage (en ligne ou celle à l'angle de ma rue) ne puisse pas me préparer immédiatement le séjour de mes rêves en fonction de mon budget et de mes souhaits sur la base des disponibilités des hôtels et des vols ?
Je suis sûr que si votre agence de voyage vous demande de repasser la voir dans 10 jours afin de lui laisser le temps de vous batir votre séjour, vous iriez immédiatement voir la concurrence (d'autant que vous souhaitez partir demain).

Si votre agence de voyage ou votre banque sont capables de vous proposer de tels services c'est grâce à l'informatique, aux bases de données et à Internet.
Nous y voilà.

Alors pourquoi la visite médicale ferait-elle exception et s'abstiendrait-elle de fournir un service à haute valeur ajoutée à ses clients ? Pourquoi condamner le délégué médical à présenter un pauvre dépliant de 4 pages à son médecin en faisant semblant d'ignorer que le médecin a désormais accès à une source d'information riche et exhaustive ? Pourquoi condamner le délégué a présenter la même plaquette (qui je le concède peut atteindre jusqu'à 8 pages) pendant plusieurs contacts avec le médecin ?

Je sais que cette série de questions constitue une rhétorique qui est très à la mode en ce moment. Néanmoins, nous savons que la visite médicale entame une profonde mutation et nous devons considérer la meilleure façon de dont le délégué médical assure désormais l’information médicale dont le professionel de santé a besoin.
En d'autres terme, peut-être serait-il temps de prendre le problème dans le bon sens et considérer enfin que l'aide de visite papier n'est pas adapté à la visite médicale.