mercredi 2 juin 2010

Petit coup de Propre

Ca y est j'ai craqué. Mon blog était décidément trop moche. Je vais sur mise en page, sélection d'un nouveau Template vaguement bleu et zou, nous voilà avec un blog tout neuf. J'espère que mon (large) public appréciera.C'est ça qui est magique avec les applications en ligne (cloud computing ou SaaS : software as a service) : aucune compétence requise, pas de formation (à peine ai-je googelisé pour insérer un bout de code qui permet désormais à mes fidèles lecteurs de propager ma bonne parole sur tous les réseaux sociaux de la planète) et je dispose d'une plateforme de blog performante pour...rien. Enfin quasi rien en fait : nom de domaine, accès Internet et un peu de temps pour me dépatouiller avec tout ça au début.
Magnifique donc.
Mais alors quel rapport avec nos affaires ? Justement j'y viens. La question que l'on doit se poser est à mon avis la suivante : est ce que je peux trouver des services similaires à ceux dont je dispose actuellement qui :
a/ Marchent (pré-requis fondamental) ;
b/ Ne nécessitent pas d'installation ;
c/ Ne nécessitent pas de maintenance ;
d/ Sont très abordables (j'ai besoin de faire des économies) ;
e/ Sont fiables ?
La réponse est oui.
Comment tout ça est-il possible ? Tout simplement parce les applications hébergées sont accessibles depuis le web et que l'on paye -généralement à l'usage- une application et un service mutualisé auprès de plusieurs client. Tout ceci est brillamment expliqué dans cette vidéo publiée par SFDC :


Alors quels services sont concernés ? Quasiment tous : de la suite bureautique en passant par les logiciels de retouche photos. En ce qui concerne nos métiers le CRM en mode SaaS s'impose de plus en plus par rapport à son aïeul "Client / Serveur". (Dommage pour les intégrateurs:). Le SaaS permet également d'effectuer des visites distantes (ou Remote E-Detailing) sans limite de bande passante ni limite du nombre d'utilisateurs à des coûts extrêmement bas comparées aux modèles de tarification basés sur de la licence utilisateurs + de la licence clients/serveur + de la maintenance + de l'installation +, etc.
Devant de tels bénéfices, pourquoi l'industrie ne se jette-t-elle (encore) pas dans les nuages ?
Il semble que les entreprises du médicament soient encore très réticentes à déporter une partie de leurs donnés sur des serveurs distants. Non pas parce que les données sont stockées sur des serveurs distants, mais parce bon nombre de laboratoires ont peur de la sécurisation de l'accès entre le poste client et le serveur. Certes, le risque existe, mais il doit-être relativisé, comme le soulignait le DSI d'Essilor en 2008 à propos de la sécurité et du cloud computing : 


"Quand on est ni Areva, ni Thales, il ne faut pas être un paranoïaque de la sécurité, rassure le DSI, pour qui dans les verres de correction, chacun sait tout sur ses concurrents. Pas besoin d'aller fouiller dans les emails. Il suffit de commander des rapports à des sociétés d'études."
Et d'ajouter :
"c'est sur la logistique et les prestations sur mesure qu'il est possible de garder une avance plus durable. D'où l'importance du SaaS, du PaaS (Platform as a Service) et autres cloud computing. « Ces solutions peuvent décharger les entreprises d'une partie de la complexité de leur système d'information, souligne Didier Lambert."
Le cloud computing permet donc de se libérer des contraintes techniques liées à la mise en place et à l'utilisation de solution ou de plateformes informatiques. C'est décidément l'opportunité pour se concentrer sur les problématiques business : Strategies multi-canales, stratégie de contenus, recrutements des professionnels de santé, social média, etc.
Ça vaut le coup de dépoussiérer un peu nos systèmes d'information, non ?

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